Magari! Napoli!
Et voilà Naples, la ville sur laquelle on m'a dit tant de choses depuis le début ! Voleurs à la tire, Camoristes, c'est à dire membres de la pègre locale, la Camora, trafiquants, il paraît qu'il y a toute sortes de malfrats à Naples. Toujours pas de mauvaise rencontre, mais bon, tout le monde le dit, il faut rester sur ses gardes, ne pas traîner aux mauvais endroits aux mauvais moments...
En attendant, la ville est sale, ensoleillée, grouillante de vendeurs de contrefaçons qui envahissent les trottoirs de la Piazza Garibaldi, où se trouve la gare centrale. On est sollicité de toutes parts, c'est encore un joyeux mélange de peuples, de commerces. Pas beaucoup de touristes, il ne faut pas trop s'arrêter et toujours savoir où on va, ne pas sortir le plan de la ville trop ostensiblement, histoire de faire croire qu'on sait où aller...
Les bonnes surprises de Naples sont d'abord mes compagnes de route; Vinciane, première visite française qui passe le week end avec nous...merci miss d'avoir fait le déplacement, pour une fois que c'est pas moi le plus étranger...
...mais surtout la très pétillante Rossella, chez qui jew loge ces quelaues jours. Elle a 19 ans, est super débrouillarde, affectueuse comme savent l'etre les Italiens du Sud. Sa Maman a tot fait de nous adopter, et la miss nous emmène partout, dans sa supèerbe Panda 750.
Notre hotesse est serveuse dans un pub ou nous nous devons d'aller. Merci au passage à Fabrizio, le patron, qui nous offre les bière et un t-shirt Guiness...si on avait voulu, on aurait pumanger ce qu'on voulait d'ailleurs.
Naples, c'est une ville où al religion est partout, où au coin des rues on trouve des petits autels improvisés, avec bougies et représentations du Christ ou de la Vierge. Evidemment, certains saints locaux font des miracles, d'où une profusion d'ex-voto à l'Eglise du Gesù Nuovo.
La Madonna n'est pas en reste, Vierge aux sept douleurs, Vierge à l'enfant, Vierge couronnée, Vierge Noire, elle fait l'objet d'un culte à part, et se retrouve souvent parée de bracelets, colliers, et photos de proches dont on quémande la guérison.
Les églises baroques rivalisent de grandeur, on sent là encore la puissance d'une ancienne cité maritime, dont les dirigeant faisaient rejaillir la puissance au travers de constructions richement ornementées.
Evidemment, on ne saurait échapper au traditionnelling qui sèche aux fenètres, le long de ruelles étroites qui montent, avec des escaliers, des chats, des grands mères aux fenètres, des enfants qui jouent, et des scooters surchargés sur lesquels personne ne porte de casque.
C'est une ville un peu dure de prime abord, vu que les autochtones recommandent à tout un chacun d'etre très prudent, mais il s'en dégage une personnalité forte, qui la rend attachante. C'est un peu Gènes, en plus extrème, et en plus canaille.
Naturellement, une visite à Pompei s'impose. La ville a été comme chacun sait recouverte de cendres par l'éruption du Vésuve en 79 ap.JC, donc on y retrouve de nombreuses choses en bon état, comme les termes
ou les rue de la ville, ou subsiste l'usure laissée par les roues de chars antiques.
Dans un registre plushumain, les moulages des corps de Romains intoxiqués perles fumées sulfureuses du volcan restent assez émouvants, comme endormis.
A propos de sulfureux, il est un endroit interdit aux plus jeunes dont l'ornementation reste assez bien préservée. Pas besoin de vous faire un dessin...
Mais Pompei, c'est un site de plusieurs hectares, dont l'exploration complète prendrait plusieurs jours. Après cinq heures sur plce, nous reprenons ladirection de la ville,non sans avoir salué le volcan aujourd'hui au repos.
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