Escale à Gênes
Grâce à mes potes chez qui je laisse mon vélo, je peux aller flâner dans Gênes. La sensation d'être chez soi dans un pays qui n'est pas le mien est assez excitante, et je dois dire que je l'éprouve pas mal dans cette ville que j'adore déjà. Au détour d'une rue, je vois un petit marché bien typique, comme je les aime.
Of course, on y trouve tous les produits typiques, évidemment, ça crie et piaille dans tous les sens, ça se raconte des histoires, se souhaite bonne année et demande des nouvelles des enfants. Il paraît que les gens du Nord de l'Italie sont hyper réservés par rapport à leurs compatriotes du Sud...j'ai hâte!
En attendant, la ville est un délice, avec ses petites rues qui montent, les Carrugi.
Certaines sont encore bel et bien peuplées d'une population que le bon Italien réprouve, avec son lot d'immigrés des quatre coins de la planète, ses boui-boui, ses dames aux moeurs que nous qualifierons pudiquement de légères...
Les ports de églises sont grandes ouvertes la journées, ce qui permet aux fidèles de se reposer dans leurs allées et venues dans le centre historique, le temps d'une prière...
...que l'on pourra faire au Duomo, la cathédrale assez baroque, au travers de l'architecture de laquelle on sent une vieille bourgeoisie d'armateurs, de banquiers et de commerçants, qui entendaient bien prouver par ce biais qu'ils étaient les plus puissants.
Une petite galerie couverte, occupée par les libraires, dans le quartier de la Piazza de Ferrari, lieu de rendez-vous de la ville, où pose mon destrier.
Gênes est une ville en pente, construite à flanc de montagne. Pour cette raison, les rues pullulent de petits engins motorisés pétaradant et klaxonnant gaiement...le vélo est encore assez rare...
Les Carabineri règlent la circulation, pas de problème avec eux pour l'instant...
Je reste quand même un grand fan du port, avec ses quais, ses bateaux, ses camions qui font du bruit et ses grues. J'y passe au moins deux heures, à regarder les gens s'activer...