Vendredi 17 novembre : entrée progressive en région parisienne.
Chance de plus, le lendemain : à Villers Cotterêts, la ville proche, je trouve un marchand de cycles qui me répare en une heure la roue avant. Autre chance : il fait beau. Bon, il y a du vent, et sur les plaines, mon vélo présente une certaine prise qui rend l’effort un peu plus dur, mais ne nous plaignons pas, on a vu pire.
Je passe les charmants pueblos dont j’ignorais jusqu’à l’existence que sont Betz et Nanteuil sur le Haudouin, pour arriver à une petite ville dont j’ai déjà entendu parler : Ermenonville. On est encore dans l’Oise techniquement, mais socialement, on est en banlieue parisienne. Les rues sont proprettes, les boutiques coquettes, une beau château sert sans doute aux gros mariages ou aux séminaires des grosses boîtes.
Allez, encore un petit effort, une pause dans un pub, et à 17h, je suis chez mon cousin Tibo et sa femme Géraldine, à Luzarches. Leur petite Tiphaine, née il y à 5 mois, est l’objet de tous les regards. Il faut dire qu’elle est cool, la miss : pas de pleurs, pas de réveil la nuit, que des sourires, brefs, super bébé. Une fois de plus, je suis reçu comme un prince, Tibo ouvre une bonne bouteille de Bourgueil, et nous devisons jusque tard dans la nuit.