Dubrovnik - La perle de l'Adriatique
Dubrovik est incountournable en Croatie, c'est la ville la plus visitée, et il paraît d'ailleurs que l'été, c'est assez infernal. Aujourd'hui, il n'y a pas grand monde, et le tour des remparts sous le soleil en est d'autant plus appréciable. Voici le Stradun, la rue principale de la vieille ville.
Dubrovik, Ragusa en italien, s'est developpée en république autonome, à partir du Xème siècle, de la même façon que Venise, dont elle était d'ailleurs concurrente.
La vielle ville est donc cernée de remparts, qui devaient la protéger des différrentes invasions qui lui firent par ailleurs changer maintes et maintes fois de nationalité :
autonome, Bosniaque, Vénitienne, Hongroise, Turque, Française, Yougoslave, Croate...
En tous cas, il fait un temps magnifique, je me demande si l'été n'est pas en train d'arriver. Les murs blancs et l'eau bleus sous le soleil, c'est superbe.
Les habitants de la vielle ville profitent des derniers jours de calme avant l'invasion des touristes... par la mer, la terre et les airs, ceux-ci sont les nouveaux colons qui, d'avril à septembre, apportent leurs précieuses devises qui servent à édifier des hôtels d'un goût douteux sur la côte...
Tiens, le premier baigneur de l'année, qui semble fermement disposé à faire trempette au pieds des remparts...
Plus récemment, en 1991 1992, lors de la guerre d'indépendance de la Croatie, la ville a été l'objet de sévères assauts de la part del'artillerie de l'armée serbo-montenegrine ; du coup, de nombreux toits ont été reconstruits, ce qui fait que les tuiles ne sont pas toutes identiques.
Typiques de la Méditerrannée, à vrai dire, j'en rencontre depuis Gênes, les petites rues à escaliers sillonnent la vieille ville
Il va de soi que la ville, farouchement catholique regorge d'églises. Il faut dire qu'ici, on approche de la vraie frontière de l'orient : il arrive que l'on croise des femmes voilées, je n'ai pas encore vu de mosquée mais on m'en a signalé pas loin, une communauté juive séfarade a également sa synagogue depuis 1492.
Un détail du choeur de l'église Saint-Ignace, richement peint...
...et des cierges adressés avec des prières à une sainte locale, dont la représentation en statues, gravures et tableaux hyperréalistes est omniprésente dans les églises ragusaines...
Je suis hébergé par Kirstin (au centre), une allemande en mission d'enseignement de sa langue en Croatie. Elle parle au bas mot 6 langues, a vécu dans pas moins de 6 pays, et va bientôt donner naissance à un enfant franco-italien. Bravo Kristin, je crois que tu pourrais être élue miss Europe !
Egalement présente, Kristin (à droite), américaine du Montana de passage en Europe.
Kirstin nous presente un ami croate, Lazi, également polyglote, instituteur et guide touristique de profession, plein de projets sociaux en tête...excellente soirée en anglais, avec un super jeu de dés auquel je suis assez nul...
Ce samedi, petite excursion dans des coins que Kirstin a repérés, épargnés des touristes. Belles vues sur les îles, que le temps incertain rend particulièrement mystérieuses...
En tous cas, cette cohabitation internationale de 2 jours a été inoubliable, vielen Dank Kirstin ! Ich wunsche dir viel Gluck, und furs Baby auch !
La Bora, le vent froid du nord, souffle... il devrait faire beau demain, je l'espère en tous cas, je pars pour le Montenegro et risque de faire un tour au Kosovo où je suis attendu... à bientôt les amis, c'est à présent la vraie aventure qui commence...