Cette fois, j'arrive dans le Sud de l'Italie
Ce matin, j'ai un peu de temps et peux flâner danss la ville. Terracina est faite d'une ville basse, moderne c'est à dire post années 60, qui vit du tourisme de mai à septembre. Rome n'est pas loin, les commerces prospèrent mais pas grand intérêt.
Donc direction la ville haute, qui fut édifiée par les romains, qui ont fait du bon boulot car le dallage de la place de la mairie, également place de la cathédrale, est d'époque.
Cette ville haute en pente est plaisante, pour moi on est vraiment dans un pays qui vit, pas dans une pub pour la mozarella. Les rues sont étroites, les petits vieux peinent pour remonter chez eux, les chats se délectent dans l'indifférence générale des sacs en plastique crevés qui traînent dans les rues et devaient servir de poubelle.
Ajoutez à ça des travaux qui ont commencé un jour et ont du être interrompus pour cause de site archéologique mis à jour, des fils électriques qui courent de façon tout à fait anarchique d'une fenêtre à un poteau en passant par un réverbère, une violente odeur de lessive fraîche car pas de sèche-linge...
Du point de vue de la déco, on a fait ce qu'on a pu avec ce qu'on a trouvé, et c'est très bien comme ça, il y bien des plantes locales mais elles sont un peu grises et fanées, et il y a des bouteilles en plastique vides qui traînent dans leurs branches.
Et enfin, sacré et drame se côtoient, la mort est chose publique, les avis de décès sont placardés partout à travers la ville, avec force fioritures, Christ et Vierges de souffrance...
On retrouve d'ailleurs assez souvent le compère Padre Pio, dont j'aurai l'occasion de reparler un peu plus tard.
Bon, je laisse l'ami Marco qui a contacté la presse locale (article bientot dispo) et repars sur mon destrier...